Les jours paraissent longs

Les jours paraissent longs

Je savais, que tes yeux
Reflétaient les espoirs
Jaillissant d’un ciel bleu
Sans cesse chaque soir
Dans une voix audible,
Qui ne peut pas décevoir.

Ton souffle, tel un fleuve
Se fuse dans mes veines,
Anime tous mes rêves
Et rend mon âme sereine
Dans une belle étuve,
M’éloignant des thrènes.

Les jours paraissent longs,
Ils voilent ta présence
Et chassent ce songe puissant,
Qui ramène ta clémence
Dans un sommeil profond,
Qui attise la bienfaisance.

Je n’attends que la lune,
Pour voir ton image,
Se refléter sur un aulne
Au bord de l’eau sans grimage,
Sous le regard d’un tadorne
Qui remue son joli plumage.

Dad Allaoua