Perdu sous l’ombre de mes pas

Perdu sous l’ombre de mes pas

Perdu sous l’ombre de mes pas,
Je me pavane sans me faire entendre
Dans un monde sombre et ingrat,
Qui m’empêche de comprendre

Les diverses métamorphoses lentes,
Que le temps opère dans mon être
Rongé par les tentations violentes
De rendre gloire à mes ancêtres

Et de cueillir les roses de l’existence,
Pour bien enfouir le son du sablier
Dans l’harmonie de la magnificence
Céleste, qui reste souvent inoubliée

Lorsque l’âme trouve sa plénitude,
L’esprit chasse ses délires et le corps
Se relaxe paisiblement sans lassitudes
Loin de l’idée confuse de la mort.

Dad Allaoua