Tu endors les affligeantes angoisses

Tu endors les affligeantes angoisses

Tu endors les affligeantes angoisses
Et tu détiens le remède des tristesses
Par le feu que tu attises dans les esprits
Pour donner aux corps de l’énergie.

Sur la voie la plus noble, sans louanges
Tu écoutes le ramage des mésanges
Dans un bois où rôdent les vautours
Pour étouffer la voix des troubadours.

Tu chasses toutes les souffrances
Et tu apaises les êtres par une brillance
Que tu répandes sur les âmes,
Pour éteindre toutes les flammes.

Tu délivres les regards de l’obscurité
Et tu dévoiles la vérité
Sans nuances, en clamant fort
Que les armes enfantent les torts.

Dad Allaoua