Viens-tu du néant ou d’un nuage solitaire ?

Viens-tu du néant ou d’un nuage solitaire ?

Viens-tu du néant ou d’un nuage solitaire
Enfanté dans l’espace par l’orage ?
Moi qui attends ton apparition éclair
À l’univers de mes rêves, avec courage

Et patience, je laisse l’esprit onduler
Au hasard entre l’ombre et la lumière
En espérant te croiser sans calculer
Le risque de ce monde sans barrières.

Rien n’efface ton image de ma mémoire,
Je somnole jour et nuit sans me rendre
Compte que loin de toi tout devient dérisoire
Même si, sur ton orgueilleux ventre

Danseraient souvent mille anges, sous
La lumière faste de tes yeux naît
L’espoir de voir se régénérer le goût
De contempler la beauté, sans contrer

Les tempêtes hivernales d’un temps
Venant d’un infini ignoré par les sens
D’un corps lové sur lui-même, sans
Trouver le parfum lui donnant la puissance
D’admirer la lune dans son croissant.

Dad Allaoua