Dans ma tête, tout est clair !

Dans ma tête, tout est clair !

Dans ma tête, tout est clair !
La vie commence à me déplaire !
Mes muscles s’étiolent au fur
Que le brouillard perdure

À couvrir mes yeux affaiblis,
L’âge absorbe mon énergie,
Détruit ma jeunesse joyeuse
Et me couvre de la vieillesse.

Tout se métamorphose en moi,
L’existence s’engorge des peines,
Le goût change ses habitudes,
L’esprit trace le profil d’un autre

Visage, la tiédeur envahit le corps,
La vie perd son précieux décor,
Change les plaisirs en maux,
Dévie le regard et ride la peau.

Autour de moi les roses séchées
Dévoilaient à l’idéal où se cachait,
Jaunies, elles n’attiraient plus
Les abeilles cherchant des étendues

Calmes, vastes, beaux et fleuries.
Me sentant libéré des flatteries
Je reconnais la faiblesse du corps
Devant ce serviteur de la mort.

Dad Allaoua