J’aime loyalement l’Algérie

J’aime loyalement l’Algérie

Antar aimait Abla, Roméo adorait
Juliette, Kaïs chérit Leïla, moi je suis
Épris d’un pays, où les martyrs honorés
Avaient irrémédiablement détruit

L’armée d’envahisseurs affamés,
Qui n’admettent pas que le racisme
Demeure le voile des visages abimés
Gravement par le profond égoïsme

Et la revanche des faibles d’esprit ;
Je reste un poète engagé, mes paroles
Blessent ceux qui n’ont pas appris
Encore que le gaz et le pétrole

N’éclaire que la terre Algérienne ;
J’évite de cultiver l’art de mentir,
Ou de nourrir des inquiétudes vaines
Sans craindre ceux qui veulent travestir

La vérité pour grandir par l’injustice
Répétées et devenir des esclaves
Enchainés par le carcan du délice
Gourmant et fondant qui aggrave

De jour en jour l’instabilité mondiale
Pour construire un univers inconnu
Et accroître les inégalités sociales
Qui réveillent les démons cornus.

Dad Allaoua