Si les plaines et les monts pouvaient conter

Si les plaines et les monts pouvaient conter


Héros dignes descendants des révoltés,
Qui un premier novembre avaient éclaté
L’insurrection magique par un bref éclair,
Vous avez anéanti en nos esprits la peur
Et vous avez allumé en nous la flamme
Qui a fait parler tous les calames.

Écrivains, poètes ! Puisez vos réflexions
De la beauté de cette belle Algérie,
Elle fait l’objet d’une profonde méditation
Des vérités et de lumière pour vos nuits,
Venez apprivoiser cette devine inspiration,
Elle canalisera en vous l’éternelle énergie.

Les âmes rayonnent en novembre et juillet,
En témoin d’une glorieuse révolution,
J’atteste que des yeux innocents et mouillés
Avaient mis la terre en perpétuelle ébullition
Par le sang des martyrs ayant endeuillé
Une population en quête de sa libération.

Si les plaines et les monts pouvaient conter,
Si le ciel pouvait vomir des informations,
Si le temps pouvait nous faire revivre le passé,
Si la terre ressortait les os en décomposition,
À ce moment-là on saisira, que l’humanité
Entière s’autodétruira par la colonisation.

Dad Allaoua