J’apprends souvent à me taire
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J’apprends souvent à me taire
J’apprends souvent à me taire
Sous cet immense ciel étoilé
Je passe dans l’ombre infinie
Sans trouver le temps de parler
De mes perpétuelles envies.
J’apprends souvent à me taire,
Par un silence plein de sagesse
J’embellis les antres solitaires
Sans me noyer dans l’ivresse.
Je vis, je souffre, j’oublie tous
Les mots que disent les poètes
Vulgaires ; partout, le sage et le fou
Prétendent atteindre le faîte
Des grandeurs, tels des loups
Ils font des sectes en cachette.
Dans l’écoute je trouve la voie
Menant à la libération de l’âme,
Par la science je reste sur la foi
Que la plaie se ferme sans dictame,
L’important, c’est de profiter de la joie
Sans salir les mains par une arme.
Serein, j’ouvre la porte du ciel
En laissant l’existence s’épanouir
Sans rentrer dans les querelles,
Je sens mes angoisses s’évanouir
Quand l’esprit puise sa force du soleil
Et les peines se dissipent en sommeil.
J’Ignore ce qui me rend muet,
Toute chose ondule entre deux pôles,
Où que je sois, j’avance en secret
Vers la fin, charmer par les paroles
Ou terroriser les autres par le fer sacré
Ne font pas l’oiseau de haut vol.
Je fais de l’esprit le temple de mémoire
Et de la bouche la source où jaillit le langage
Pure, de mes pensées je fais les nageoires
Qui m’aident à traverser l’océan des âges
Dans l’apaisement, sans chanter victoire
Je défis le temps sans tourner le visage.
Dad Allaoua
,
Sous cet immense ciel étoilé
Je passe dans l’ombre infinie
Sans trouver le temps de parler
De mes perpétuelles envies.
J’apprends souvent à me taire,
Par un silence plein de sagesse
J’embellis les antres solitaires
Sans me noyer dans l’ivresse.
Je vis, je souffre, j’oublie tous
Les mots que disent les poètes
Vulgaires ; partout, le sage et le fou
Prétendent atteindre le faîte
Des grandeurs, tels des loups
Ils font des sectes en cachette.
Dans l’écoute je trouve la voie
Menant à la libération de l’âme,
Par la science je reste sur la foi
Que la plaie se ferme sans dictame,
L’important, c’est de profiter de la joie
Sans salir les mains par une arme.
Serein, j’ouvre la porte du ciel
En laissant l’existence s’épanouir
Sans rentrer dans les querelles,
Je sens mes angoisses s’évanouir
Quand l’esprit puise sa force du soleil
Et les peines se dissipent en sommeil.
J’Ignore ce qui me rend muet,
Toute chose ondule entre deux pôles,
Où que je sois, j’avance en secret
Vers la fin, charmer par les paroles
Ou terroriser les autres par le fer sacré
Ne font pas l’oiseau de haut vol.
Je fais de l’esprit le temple de mémoire
Et de la bouche la source où jaillit le langage
Pure, de mes pensées je fais les nageoires
Qui m’aident à traverser l’océan des âges
Dans l’apaisement, sans chanter victoire
Je défis le temps sans tourner le visage.
Dad Allaoua
,
Dad Allaoua- Messages : 3672
Date d'inscription : 02/07/2010
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